La Crucifixion :

Le tableau représente le Christ agonisant, sans doute déjà mort. Dans l’iconographie de la Renaissance il est fréquent de représenter la Crucifixion en plan serré, centré sur Jésus ; il existe cependant un certain nombre d’exemples, par exemple chez Uccello ou Mantegna, où le sujet au contraire est traité sur fond d’un vaste paysage.


A. Mantegna: Crucifixion (Musée du Louvre)
(Source: Web Gallery of Art)

On remarque ici le corps torturé du supplicié, les épaules presque désarticulées, les bras tordus, les jambes de profil, comme si tout le corps menaçait de s’arracher. La croix elle-même est immense, celles des deux larrons mesurent à peine la moitié, les corps y sont pratiquement invisibles. Le sol est arrondi et nu, rappelant que le lieu de l’exécution était une sorte de mamelon évoquant un crâne, d’où son nom de Golgotha, et qu’il était dépourvu de végétation : c’était un mont chauve, et c’est pourquoi on l’appelait le Calvaire.

Au pied de la croix, on trouve deux personnages ; on croit reconnaître à droite le voile de Marie, ce qui mettrait Jean à gauche. Anomalie : dans la peinture de la Renaissance la Vierge est presque toujours à gauche. Mais Notre-Dame de la Paix est consacrée à Marie ; et c’est sans doute aussi pourquoi elle est représentée nettement plus grande que Jean.

 

 

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