La Nativité :

Ce panneau évoque la naissance de Jésus. La scène se réduit à la Sainte Famille : ici, pas de bergers, encore moins de mages, on ne voit que Jésus, emmailloté et reposant sur l’avant-bras droit de Marie ; celle-ci garde les yeux fermés, sa tête une fois de plus est inclinée, mais sur ses lèvres flotte le sourire, qu’on voyait déjà s’élargir au panneau précédent, d’une joie à la fois paisible et absolue :

Regina coeli jubila

Gaude Maria

Jam pulsa cedunt nubila

Alléluia

Laetare O Maria

Au-dessus d’eux, car là aussi les trois têtes sont sur une même verticale, on trouve Joseph, jeune homme dont la puissante stature semble faire rempart à sa petite famille ; il est drapé dans une sorte de bure monastique, et il contemple la scène avec un visage apaisé, témoignant d’une profonde méditation.

 


J. Van Eyck: La Vierge au chancelier Rolin (Musée du Louvre)
(Source: Web Gallery of Art)

Plus qu’elle ne tient l’enfant, Marie le présente ; c’est d’ailleurs ce qu’indique le mouvement du bras gauche, Marie est celle qui offre le Sauveur au monde entier ; l’enfant n’est pas tourné vers elle, il se montre de face, regardant lui aussi ce monde auquel il vient s’offrir. La posture et celle qu’on trouve dans une multitude de Vierges à l’enfant, notamment flamandes, qu’on songe simplement à Van Eyck et sa Vierge au chancelier Rolin.

 

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